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  • BioShock 2 : impressions FIN

     Suite de mon compte-rendu du jeu BioShock 2 :

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    5- Il n’y aurait pas de Big Daddy à Rapture, s’il n’y avait pas de petites soeurs. Bien que Jack Ryan, protagoniste du premier BioShock, en a sauvé plusieurs, elles sont encore présentes dans la ville sous-marine. D’ailleurs, en tant que Big Daddy, c’est votre devoir de les sauver. Puisque vous faites partie de la famille, les autres Big Daddy ne vous toucheront pas, tant que vous n’avez pas attaqué. Il y a quand même certaines choses qui vous différencie des autres Big Daddy. Disons que, sans rien dévoiler, vous semblez avoir une conscience. C’est donc sans scrupules que vous abattrez vos confrères pour leur voler les petites soeurs. Ensuite, comme dans le premier BioShock, vous aurez le choix entre les sauver ou les croquer. Par contre, avant de les retourner dans les conduits d’aération, il est préférable de se promener en leur compagnie - elles se tiennent sur votre dos pour ne pas trop vous retarder - puisqu’elles iront extraire de l’Adam sur certains cadavres encore tout chauds. Cependant, cette cérémonie d’extraction de l’Adam fait en sorte que vous devenez une cible délectable, et vous devez à tout prix protéger la petite soeur pendant que les chrosomes veulent de ce jus précieux extrait du corps décomposé de l’un des leurs.

     

    6- Cela fait le tour de la campagne solo. Elle est excellente, et c’est un plaisir de retourner à Rapture. Il y a de bons clins d’oeils au premier jeu avec quelques nouveaux personnages. Sans nous surprendre, elle nous divertit, malgré qu’on commence à comprendre un peu le principe de faire de 2K, et qu’il faudra peut-être trouver autre chose pour BioShock 3. Entre autres, si on nous a donné une nouvelle solution au piratage cette fois-ci, ce serait bien d’avoir une alternative à tout fouiller partout. Un autre gros ajout à BioShock 2 est la portion multijoueurs. Celle-ci ravira sans doute plusieurs joueurs qui, sans espérer une révolution dans les modes de jeu (on finit toujours par faire des matchs à mort, capturer le drapeau et tout et tout), pourront arpenter les ruines de Rapture, se transformer en Big Daddy et pourchasser ou défendre les petites soeurs.

     

    7- Le concept de la portion multijoueurs est celle-ci; vous personnifiez un métallurgiste, une femme de ménage, un homme d’affaires, un athlète, un mage ou une pilote. Il y a quelques options pour personnaliser votre personnage, entre autres avec des masques farfelus comme les chrosomes. Les modes de jeux offerts sont la sélection naturelle (match à mort), la guerre civile (match à mort en équipe), capturer la petite soeur (une équipe défend, l’autre tente de capturer), le contrôle du territoire - de loin mon mode favori - et s’emparer de l’Adam, où chaque équipe doit tenter de porter le plus longtemps possible la petite soeur. Même si le multijoueur est bien loin d’un Call of Duty : Modern Warfare, BioShock 2 en emprunte énormément de principes. D’abord, plus vous jouez et plus vous monterez de rang. Plus vous monterez de rang, et plus vous aurez accès à de nouvelles armes, de nouvelles plasmides et de nouveaux fortifiants. S’ajouteront également différents items pour personnifier votre guerrier et également une liste d’objectifs qui se mettra à jour petit à petit, comme électrifier x ou y personnes avec telle arme ou tel plasmide.

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    8- S’entretuer dans Rapture a quand même quelques particularités. Tout d’abord, des mitrailleuses ou des machines distributrices se trouveront sur votre chemin. Il y aura moyen de les pirater pour blesser l’ennemi. De plus, puisque nous sommes dans BioShock, il y a moyen de devenir Big Daddy. Si vous réussissez à mettre la main sur un habit de scaphandrier, sachez que ses armes sont plus dévastatrices, mais qu’il se déplace beaucoup plus lentement. En fait, les deux seuls défauts que je donnerais au multijoueurs pour l’instant sont le manque de joueurs et la sur-utilisation des plasmides; ça flambe tout le temps partout!

      

    Jouabilité

     Je pensais qu’il serait ardu de se déplacer en tant que Big Daddy, mais on ne ressent pas cette lourdeur, mis à part lorsqu’on va jouer pour la première fois en multijoueurs et que tout semble aller si vite. Sinon, la jouabilité est toujours aussi agréable, avec une bonne variété d’armes et de plasmides, bien qu’il y ait peu de nouveautés pour ces dernières. 16 /20

      Scénario

     Un scénario qui se concentre sur les forces du premier BioShock et qui s’en inspire énormément. Bien qu’on ait réussi à transporter l’histoire dix ans plus tard, on y retrouve peu de surprises et un sentiment de déjà vu. 16 /20

      Qualité graphique

     Encore une fois, un travail très soigné a été fait pour cette ville sous-marine. 18 /20

      Qualité sonore

     De retour à Rapture ! L’ambiance est toujours aussi glauque et sinistre. Le souci du détail et la qualité sonore sont au rendez-vous. Excellent support, que vous y jouez en anglais ou en français. 19 /20

      Durée de vie

     La durée de la campagne solo est très honnête pour un jeu de tir, surtout si vous êtes du genre à fouiller les moindres corridors de Rapture. Sinon, un mode multijoueurs s’ajoute cette fois-ci, et sans renouveler le genre, ajoute quand même ses quelques particularités propres à Rapture. 16 /20

     

    BioShock 2 est un excellent jeu, mais souffre du manque d’effet de surprise et de stress que pouvait causer son prédécesseur, quoique l’apparition de la Grande Soeur a de quoi faire frémir. Ajoutez cette fois-ci à l’aventure solo un mode multijoueurs qui, sans offrir de réelle nouveauté, se situe quand même dans un univers original et qui saura accrocher bon nombre de joueurs ne se lassant pas d’arpenter les corridors de Rapture.