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Jeux

  • Test du jeu Fable : The Journey - fin

    comme dans les précédents Fable, chaque ennemi en moins vous rapportera des points d’expérience, qu’il vous sera possible de dépenser pour upgrader vos sorts ou votre cheval.

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    Votre fier destrier, enfin votre cheval de trait plutôt, vous suivra tout au long de l’aventure. Sa gestion passant aussi par Kinect, elle ne sera pas facile à diriger dans les premiers temps. Il vous faudra « simplement » reculer votre bras droit ou gauche, pour que le cheval aille dans cette direction. Je mets simplement entre guillemets, car elle aura tendance à foncer dans le mur ou vers le ravin, plutôt que de se déporter légèrement. Sans doute un souci de gestion de Kinect, ou je ne suis pas douée (ce qui est très plausible aussi !). On a également la possibilité de la faire passer du trot au galop en donnant un coup de rennes, comme si nous la dirigeons réellement. On rapproche les rennes de nous, et elle s’arrête (enfin, quand elle le veut bien !). Lors des moments de repos de notre héros, on pourra jouer à Léa Passion Poney, en la nettoyant, en lui donnant des pommes, et en lui faisant couler de l’eau. Je te vois sauter de joie d’avance ! Plus sérieusement, un truc chouette, c’est qu’on aura parfois l’occasion d’utiliser la reconnaissance vocale avec elle. On l’appelle et elle vient. Oui, c’est tout simple et inutile, mais comme toute chose inutile, j’adore ça !

    Finissons par le côté technique du jeu. Fable The Journey n’est pas une claque graphique, mais il est quand même bien agréable à l’œil. Ca se voit qu’il est plus beau que le précédent, le style des graphismes est plaisant et bien coordonné avec l’univers de Fable. Petit bémol en revanche en ce qui concerne les cinématiques, une sorte d’effet de flou a été rajouté et  vient un peu gâcher le tout, alors que les graphismes sont les mêmes qu’in-game.
    Pour les fans de la première heure, on retrouve le même style musical et surtout le même humour de situation et dans les dialogues de PNJ que dans les précédents opus. J’ai eu l’occasion de tester le jeu en version originale, et les voix collent très bien avec l’univers, avec un accent anglais / écossais / irlandais, je ne sais pas lequel, mais très agréable à entendre !

    Fable The Journey n’est peut-être pas le jeu du siècle, avec une histoire des plus simples et surtout avec l’utilisation de Kinect, mais il n’en reste pas moins un jeu sympathique pour tous ceux qui aiment se promener en Albion, dans l’attente qui sait d’un Fable 4 !

  • TEST PS3 - Kane et Lynch 2 : gore, trash et violent

    Conçu par les réalisateurs de Hitman Kane et Lynch 2 débarque sur Xbox 360 et PlayStation 3 pour faire un carnage. Un titre gore et arty qui vaut le coup d'oeil.

    Le ton est donné en pleine fusillade par Lynch héros atypique de ce Kane et Lynch 2 qui ne fait clairement pas dans la dentelle et n'est pas du genre à vous envoyer une carte de voeux virtuelle pleine d'amour.... Ce titre d'action TPS (jeu de tir à la " troisième personne ") conçu par les lascars danois de Io interactive déjà auteurs de la série des Hitman se destine clairement à un public adulte. Rangez les mioches, ça va blaster comme disait le philosophe.

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    Direction Shangai, plutôt bas-fonds sordides que palaces 5 étoiles, pour le mode histoire de cette aventure musclée. Le design de ce Kane et Lynch est il faut bien le reconnaître sordide à souhait. S'ajoute à cela une image typée " caméscope ", école Cloverfield ou Rec pour les amateurs, qui renforce considérablement l'immersion. En solo, le joueur incarner Lynch, psychopathe de son état et pourtant amoureux d'une Chinoise. On se doute que flirter avec un assassin à moitié fou n'est pas forcément compatible avec une longue espérance de vie... Après avoir flingué par erreur la fille d'un ponte de la mafia locale (oups !), les deux compères auront fort à faire pour survivre. Car il ne s'agira à vrai dire pas d'autre chose ici que de survie : on avance, on tir, on avance, on tir... le tout dans des niveaux dont le game design reste aussi sage que linéaire. Pourtant, il faut bien reconnaître que certaines fusillades, direction inspirées d'un film comme Heat , ne laissent pas indifférent.

    Toutefois, l'aventure se termine en une demi-douzaine d'heures à peine. Inutile de dire qu'à deux joueurs en coopération (en ligne ou en écran splitté), on fait rapidement le tour du propriétaire. Des heures certes intenses mais à plus de soixante euros le jeu il faut aussi faire le calcul. Mieux vaut attaquer l'aventure en mode difficile pour en profiter véritablement. Reste évidemment un mode multijoueur et un autre arcade pour prolonger le plaisir. D'autant que le multi offre des modes de jeux véritablement originaux et intelligents vraiment divertissants. Des modes et une façon de jouer qui ne rivalisent néanmoins pas avec le multi de jeux comme medal of honor  ou Duke Nunken ou Opération Flash point  en terme de durée de vie. Reste que contrairement à d'autres productions comme Army of Two , Kane et Lynch 2 est un TPS qui tente d'aller au-delà de la simple aventure avec de belles idées. Idées de mise en scène aussi (bravo les dialogues et les doubleurs) qui donnent au titre une patte unique. En définitive Kane et Lynch 2 Dog Days reste une expérience courte mais intense.

  • TEST James Bond 007 : Blood Stone

     

    A défaut de squatter les salles obscures cette année, l’agent anglais le plus connu de la planète se pose sur nos consoles à travers une aventure totalement inédite. Développé par Bizare Creations et édité par Activision, James Bond 007 : Blood Stone va tenté de nous faire oublier le Daniel Craig réel par sa copie conforme virtuelle, en nous baladant aux quatre coins du globe. Si la franchise a connu beaucoup plus de bas que de hauts ces dernières années, voyons voir si Blood Stone parvient à gommer les errements du passé et à se caler sur la réputation de son agent.

     

    Une aventure exclusive

     

    Si vous suivez de près les aventures de James Bond, vous devez sans doute savoir que la MGM, société qui détient les droits de la franchise avec Goldmmo , est dans le rouge et que le prochain film de 007 est passé en stand-by. Ainsi, James Bond 007 : Blood Stone ne s’appuie sur aucun film de la série et nous propose une aventure exclusive écrite par le scénariste de Goldeneye. De là à dire que le scénario est une véritable petite pépite, c’est un risque je ne prendrais absolument pas. En gros, et une fois de plus, de vilains terroristes menacent la pérennité de la géopolitique mondiale en dérobant des armes biochimiques. Bien entendu, James bond, qui reprend ici les traits de Daniel Craig, va tout faire pour les stopper et se faire un maximum de nanas dans la foulée, quitte à réduire à feux et à sang tout ce qui présente à lui. Un scénario correct, mais qui souffre d’une narration totalement bancale. Des cinématiques nous mettent bien au parfum entre chaque mission, mais l’intrigue est tellement hachée qu’on a énormément de mal à suivre ce qu’il se passe. Tellement même, qu’on finit par ne prendre le jeu que pour son intérêt ludique et qu’on met de côté l’histoire et tout ce qui s’en suit. De plus, la réalisation ne lui vient pas spécialement en aide. Très inégale, le jeu a tout de même le mérite d’être propre et de ne pas souffrir d’odieux bugs d’affichage ou d’aliasing persistant. Le problème vient plutôt du manque cruel de détails. Les environnements sont minimalistes, les textures sont creuses et la modélisation globale bien trop simpliste. Idem pour les différents personnages inexpressifs qui rendent les cinématiques odieusement fades. Le jeu a beau être propre, mais il manque cruellement d’ambition. A côté de ça, on retrouve toutes les musiques si particulières à la série. Ce qui fait qu’à la première note jouée, on est instantanément plongé dans le bain. Mais on déchante rapidement à cause de doublages qui sont….autant ne rien dire…. Autant envoyer des cartes de voeux flash dans les nuages

     

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    Découpé en cinq chapitres, il ne faut qu’à peine 5 heures pour venir à bout de l’aventure solo. Une durée de vie ridicule qui s’articule autour d’un jeu trop simple qu’il est préférable de commencer en mode difficile. Histoire de ne pas être surpris par le générique de fin. Se basant sur la mécanique d’un TPS classique, Blood Stone permet d’enchainer différentes phases de gameplay qui rythme l’aventure : Fusillade, infiltration et course poursuite. Malgré une prise en main assez lourde, on a aucun mal à passer d’abris en abris et d’aligner ses ennemis à l’aide d’une visée automatique particulièrement efficace. Et pour rendre la chose encore plus aisée (Et de la même manière que le Mark and Execute de Splinter Cell) en fonction du nombre d’ennemis abattus au corps à corps, il est possible d’activer une visée éclair pour abattre son vis à vis d’une seule balle entre les deux yeux. Mais l’IA manquant cruellement d’ingéniosité, on utilise ce gimmick plus pour se distraire que pour se sortir du pétrin. Mais si le cœur vous en dit, il est également possible de se la jouer patte de velours et d’arriver en sournois par derrière pour briser des nuques ou faire tomber de pauvres apprentis terroristes par le premier balcon croisé. Entre ces phases musclées, quelques scènes de course poursuite viennent rafraichir l’atmosphère. Que ce soit en bolide de bourgeois, en aéroglisseur ou en vulgaire dépanneuse, le but est de poursuivre sa proie sans faire d’anicroche au volant. Agréable à prendre en main, il faut tout de même recommencer les épreuves plusieurs fois avant de connaitre la piste par cœur et ne pas tomber dans le vide alors que l’on croyait naïvement être encore sur la piste. Frustrant. Si James Bond est aussi connu pour ses gadgets, le jeu ne lui fait pas du tout honneur de ce côté-là. En plus d’une palanqué d’armes disponibles, le seul gadget de Bond est son téléphone portable qui lui permet de pirater des caméras de surveillance ou bien d’afficher à l’écran la position des ennemis ou d’items à ramasser. Le fan sera triste. Une fois le solo terminé, un mode multijoueurs est également de la partie. Fonctionnant par équipe, le but du jeu est d’attaquer son adversaire tout en utilisant les possibilités du mode solo (Corps à corps, etc…). Amusant les premières parties, on finit très vite par se lasser du manque de profondeur. Surtout qu’il n’y a pas foule de connectée.

     

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    Conclusion

     

    Moyen. C’est ainsi qu’on pourrait qualifier James Bond 007 : Blood Stone. Malgré son gameplay solide se basant sur des mécaniques qui ont fait leurs preuves et le côté showtime de certaines scènes, le jeu s’enlise dans une réalisation graphique moyenne, une durée de vie ridicule et une très grande linéarité. Si les fans pourront prendre cette aventure avec beaucoup de cœur, les autres le prendront comme un TPS de plus, sans saveur et réelles ambitions. Dommage. Surtout que l’agent 007 à toute la carrure pour nous propulser dans une aventure folle et décomplexée. Peut-être pour la prochaine fois ?

     

     

     

  • Jeu de football Inazuma Eleven (DS)

     

    Nous ne vous avons encore jamais proposé de test d'un jeu sur Nintendo DS, c'est donc la première fois et je commence avec le nouveau jeu du studio Level 5 (les créateurs du professeur Layton !) : Inazuma Eleven. C'est un jeu mêlant RPG et football, et je précise : il est entièrement traduit en français. par contre, on l'aura compris, ce jeu n'est pas de la catégorie des jeux FIFA  et autre pro Evolution Soccer...

     


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    Éditeur : Level 5

     

    Développeur : Level 5

     

    Genre : Jeu de Rôle / football

     

    Multi-joueurs : 2 à 4 joueurs en local + partage de contenu en ligne

     

    PEGI +7

     

    J'ai rallumé ma Nintendo DS après des mois d'inactivité pour pouvoir tester Inazuma Eleven et j'en ai passé du temps pour le finir...

     

    Graphismes :

     

    Sur ce point, les cinématiques sont superbe ainsi que les graphismes en 2D, accompagnés par certains moment de décors en 3D. Vous pouvez aussi faire des attaques spéciales lors des matchs et nous pouvons découvrir dans ces moments là de très jolies actions en 3D. Sur ce point il n'y a pas forcément grand chose à dire mais tous les lieux dans lesquelles vous vous déplacez sont très bien finis.

     



     

    17/20

     

    Jouabilité :

     

    Ce jeu de football est entièrement contrôlable avec le stylet, ce qui est plutôt un bon point (sauf au début du jeu). Lors de votre 1er match, l'utilisation de l'écran tactile parait plutôt difficile, mais quelques matchs ou défi après, vous prendrez l'habitude et ce petit problème n'en est plus un.

     

    Pour faire une attaque spéciale, rien de plus facile que d'appuyer sur un bouton (un peu dommage, j'aurais bien aimé comme un enchainement de bouton sur lesquelles il faudrait appuyer par exemple). Au niveau du déplacement dans les lieux, il n'y a pas de problème, ça se fait soit avec le stylet ou bien avec les flèches directionnels sans difficulté particulière.

     



     

    16/20

     

    Bande son :

     

    Au niveau de la bande-son, il y a un bon point pour Inazuma Eleven puisque durant les cinématiques, les personnages parlent entièrement en français. Ensuite au niveau de la musique qui est présente tout le long du jeu, elle est simpliste et reflète l'image du jeu. Au niveau des bruitages, il n'y a pas grand chose à dire puisque ils sont tout simplement banale. Cependant durant les matchs, les bruitages et tout autre bruit rajoutent une ambiance supplémentaire qui colle parfaitement au jeu.

     

    16/20

     

    Durée de vie :

     

    Sur ce point, il n'y a quasiment rien à redire puisqu'il m'aura fallu pas moins d'un peu plus de 22 heures pour simplement l'histoire. Ensuite, il est possible d'entrainer vos personnages et les faire monter de niveaux, ou bien vous pouvez aussi recruter des joueurs (il y a environ 1000 joueurs à recruter...).

     



     

    18/20

     

    Scénario :

     

    L'histoire est un point fort de ce jeu puisque vous serez plus plongé dedans grâce aux magnifiques cinématiques. Il y a juste un point où il perdrait des points, c'est au niveau de la répétition des actions, car il faut toujours refaire les mêmes allés-retour et ça devient très vite ennuyant (ce qui peut même devenir très lourd à la fin)... Malgré cela, je dois dire que l'histoire est plutôt bien construite et tiens la route.

     

    Au final...

     

    Au final on se rend bien compte que c'est le studio Level 5 qui a créé un jeu plutôt réussi, et qui m'a vraiment plu je dois le dire (car le football, c'est pas vraiment ma tasse de thé). Inazuma Eleven m'aura fait passer de très bons moments, mais devient au bout d'un certain temps plutôt répétitif. Un mélange de RPG et de football pourrait sembler improbable et pourtant Level 5 a gagné ce pari.

     

    Ma note : 16,5/20