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  • test du jeu Medal of Honor -fin

     Fin de mon test du jeu  Medal of Honor

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     Medal of Honor : l'Unreal Engine à l'action

    Visuellement, le titre de Danger Close ne s'en sort pas trop mal : les environnements et les protagonistes sont assez bien modélisés. Des déserts arides aux montagnes enneigées en passant par quelques villages afghans, Medal of Honor affiche une certaine diversité. A noter tout de même la présence de bugs d'affichage, d'alisasing et de textures imparfaites, et ce même en 1080p. La campagne solo ne dépasse pas les 4 heures, ce qui est, même sur le marché actuel, vraiment très court. Le mode Tier vient cependant rallonger la durée de vie du soft, ce dernier nous proposant de rejouer aux missions solo et d'établir un chrono pour apparaître dans le classement en ligne. En fonction du temps réalisé, diverses médailles seront ainsi débloquées. Cependant, plusieurs subtilités vous permettent de geler le chronomètre tels que les tirs en pleine tête, l'utilisation du couteau ou alors les séries d'ennemis tués.

    Du côté bande son, il y a du bon... et du mauvais. Si le bruitage des armes est vraiment convaincant et les thèmes musicaux plutôt bien choisis, les doublages VF sont quant à eux calamiteux. Trop mous, répliques un peu tirées par les cheveux, et un jeu d'acteur vraiment décevant, Medal of Honor n'arrive pas à se démarquer avec ses doublages VF.

    DICE redresse la barre

    Si Medal of Honor n'arrive pas à se distinguer avec son gameplay, son scénario et sa bande son, le jeu arrive cependant à le faire avec quelque chose d'inédit. Le mode multijoueur repose en effet sur un moteur graphique différent de celui du mode solo. Développé par DICE, on trouve alors un multijoueur utilisant le moteur Frosbite, et c'est assez troublant d'avoir une partie multi avec une meilleure réalisation que la partie solo.

    Mixe entre Bad Company et Bioshock , les affrontements online sont vraiment très nerveux, même si il y a toujours certains joueurs pour dénoncer les campeurs, ou au contraire, d'autres pour trouver les maps bien trop petites pour contenir 24 joueurs et s'adonner aux joies du snipe. Trois classes sont proposées : Fusilier, Force spéciale et Sniper donc, avec un total de 15 maps et autant de bonus à débloquer pour chacune d'entre elles. A noter que le défaut de ce système est qu'un joueur débutant arrivant plusieurs semaines après la sortie du jeu se découragera vite en affrontant des joueurs beaucoup plus expérimentés ayant débloqué l'intégralité des bonus, puisqu'aucune arme préprogrammée n'est disponible de base. Commencer donc avec la catégorie sniper sans lunette de visée et devoir se contenter d'un viseur laser est un peu embêtant et désavantage, sur les premières parties, les joueurs ayant choisi cette classe. A noter que Medal of Honor propose cinq modes multijoueur : match à mort par équipe, contrôle de secteur, assaut d'équipe (où une équipe attaque pendant que l'autre défend cinq positions consécutives), le raid sur objectif (dans la même veine que le précédent sauf qu'il n'y a que deux objectifs mais ces derniers sont à défendre simultanément) et enfin le mode fou furieux.

     

    CONCLUSION

    Même si Medal of Honor n'arrive pas à se démarquer de la concurrence faute d'innovation, et même s'il affiche pas mal de défauts comme une I.A. totalement ratée, ce renouveau "Danger Close" de la série reste très plaisant à jouer grâce à un gameplay solide, aussi bien en multijoueur qu'en solo. Un bon jeu donc, mais sans plus pour autant.