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zero infinite

  • Critique du jeu Ragdoll Blast sur iPhone

    Ragdoll Blast.JPGCa faisait longtemps que je ne m’étais pas procuré de nouveauté sur l’iPhone, et alors que j’en discutais avec un ami il en est venu à me conseiller un petit jeu qui ne paie pas de mine, j’ai nommé Ragdoll Blast.

    Alors tout d’abord le principe de ce jeu, c’est très simple en fait, vous êtes aux commandes d’un canon (non pas une fille) qui balance des boulets humains (comme moi je sais -_-), et le but est d’atteindre une cible. Bon bien sûr c’est bien plus complexe que ça en a l’air puisqu’il y a tout un tas d’obstacles qui vous barrent le chemin et c’est à vous de trouver la bonne technique pour atteindre la cible.

    Malgré ces airs de petit jeu à la con, c’est sacrément plaisant à jouer et j’insiste sur le fait que c’est beaucoup plus technique qu’il n’y paraît. En plus des obstacles, vous aurez des mécanismes à utiliser d’une manière bien précise pour au final réussir à atteindre votre objectif!

    La prise en main est instantanée, c’est simple, vous avez simplement à appuyer sur l’écran pour tirer dans cette même direction et plus vous vous éloignez du canon, plus votre tir sera puissant.

    Bon bien sur ne vous attendez pas à des graphismes de fou, mais il a son propre style avec un effet papier chiffonné et griffonné qui va parfaitement avec l’esprit du jeu.

    Les bruitages et la musique ne sont franchement pas ce qu’il y a de mieux, en fait il n’y a qu’une seule mélodie alors au début c’est agréable mais si vous y jouez une heure d’affilée, je vous promets que vous préférerez la couper .

    On pourrait penser qu’il se bâcle vite fait bien fait mais ça serait le sous-estimer, il dispose de 104 niveaux pour être précis dont certains vous donneront du fil à retordre et n’hésiteront pas à faire remuer vos méninges, comptez environ entre 2h et 4h pour le terminer entièrement.

    Pour finir sachez qu’il est en promotion en ce moment pour une durée indéterminée, vous le trouverez sur l’AppStore pour seulement 0,79€, n’hésitez pas à me donner votre avis si vous comptez l’essayer ou même si c’est déjà fai

     

  • Quelles nouvelles du jeu Medal of Honor - suite

     Medal of Honor : L'Unreal Engine à l'action



    Medal of Honor jeu.JPGVisuellement, le titre de Danger Close ne s'en sort pas trop mal : les environnements et les protagonistes sont assez bien modélisés. Des déserts arides aux montagnes enneigées en passant par quelques villages afghans, Medal of Honor affiche une certaine diversité. A noter tout de même la présence de bugs d'affichage, d'alisasing et de textures imparfaites, et ce même en 1080p. La campagne solo ne dépasse pas les 4 heures, ce qui est, même sur le marché actuel, vraiment très court. Le mode Tier vient cependant rallonger la durée de vie du soft, ce dernier nous proposant de rejouer aux missions solo et d'établir un chrono pour apparaître dans le classement en ligne. En fonction du temps réalisé, diverses médailles seront ainsi débloquées. Cependant, plusieurs subtilités vous permettent de geler le chronomètre tels que les tirs en pleine tête, l'utilisation du couteau ou alors les séries d'ennemis tués.

    Du côté bande son, il y a du bon... et du mauvais. Si le bruitage des armes est vraiment convaincant et les thèmes musicaux plutôt bien choisis, les doublages VF sont quant à eux calamiteux. Trop mous, répliques un peu tirées par les cheveux, et un jeu d'acteur vraiment décevant, Medal of Honor n'arrive pas à se démarquer avec ses doublages VF.



    DICE redresse la barre



    Si Medal of Honor n'arrive pas à se distinguer avec son gameplay, son scénario et sa bande son, le jeu arrive cependant à le faire avec quelque chose d'inédit. Le mode multijoueur repose en effet sur un moteur graphique différent de celui du mode solo. Développé par DICE, on trouve alors un multijoueur utilisant le moteur Frosbite, et c'est assez troublant d'avoir une partie multi avec une meilleure réalisation que la partie solo.

    Mixe entre Bad Company et Modern Warfare, les affrontements online sont vraiment très nerveux, même si il y a toujours certains joueurs pour dénoncer les campeurs, ou au contraire, d'autres pour trouver les maps bien trop petites pour contenir 24 joueurs et s'adonner aux joies du snipe. Trois classes sont proposées : Fusilier, Force spéciale et Sniper donc, avec un total de 15 maps et autant de bonus à débloquer pour chacune d'entre elles. A noter que le défaut de ce système est qu'un joueur débutant arrivant plusieurs semaines après la sortie du jeu se découragera vite en affrontant des joueurs beaucoup plus expérimentés ayant débloqué l'intégralité des bonus, puisqu'aucune arme préprogrammée n'est disponible de base. Commencer donc avec la catégorie sniper sans lunette de visée et devoir se contenter d'un viseur laser est un peu embêtant et désavantage, sur les premières parties, les joueurs ayant choisi cette classe. A noter que Medal of Honor propose cinq modes multijoueur : match à mort par équipe, contrôle de secteur, assaut d'équipe (où une équipe attaque pendant que l'autre défend cinq positions consécutives), le raid sur objectif (dans la même veine que le précédent sauf qu'il n'y a que deux objectifs mais ces derniers sont à défendre simultanément) et enfin le mode fou furieux.



    CONCLUSION

    Même si Medal of Honor n'arrive pas à se démarquer de la concurrence faute d'innovation, et même s'il affiche pas mal de défauts comme une I.A. totalement ratée, ce renouveau "Danger Close" de la série reste très plaisant à jouer grâce à un gameplay solide, aussi bien en multijoueur qu'en solo. Un bon jeu donc, mais sans plus pour autant.

     

  • Quelles nouvelles du jeu Medal of Honor ?

    Medal of Honor.JPGBien décidé à arrêter la machine à fric Call of Duty, Electronic Arts fait renaître Medal of Honor de ses cendres. Exit armes obsolètes, allemands fous furieux et autres débarquements en tout genre, ce nouveau Medal of Honor nous transporte en plein conflit moderne, contre la lutte au terrorisme. Bienvenue en Afghanistan...*


    Medal of Honor  : Je prends des risques, mais sans trop en prendre


    De nos jours, il y a certains sujets qui fâchent et qu'on évite d'aborder... Et l'Afghanistan en fait parti. Non content de faire comme le bas peuple des développeurs et de choisir comme background un conflit imaginaire ou révolu depuis belle lurette, les petits gars de chez Danger Close ont trouvé sensé d'opter pour une guerre en cours de déroulement. Choix vraiment audacieux qui nous transporte donc au coeur du conflit opposant les Américains, membres de l'OTAN, aux Talibans, le tout se déroulant, je le rappelle, en Afghanistan. Mais histoire de rester tout de même politiquement correct, Medal of Honor ne se permet aucun écart  ou critique : ce sera la guerre contre le terrorisme, un point c'est tout.

    L'Afghanistan, une décision lourde de sens donc, qui n'aura pas manquée de faire parler d'elle outre-Atlantique, créant ainsi d'une certaine manière le buzz autour du soft. Malheureusement, si l'idée est vraiment bonne, le scénario de Medal of Honor n'en est pas plus intéressant. pour autant Pour faire court, les missions s'enchaînent d'une traite, entrecoupées de temps à autre par une cinématique tentant d'instaurer un semblant  d'ambiance. Cependant, les différents protagonistes, quoique dépourvus d'une quelconque originalité, sont vraiment attachants, et on se plait à se battre à leurs côtés. Comme le veut la coutume du First Person Shoter, Medal of Honor nous place dans la peau de maintes soldats (même si le principal de l'aventure se fait avec un dénommé "Rabbit"), appartenant chacun à plusieurs factions de l'armée américaine, tels que le Tier 1, corps d'élite de l'armée U.S., ou les Rangers. Ces derniers influencent d'ailleurs notamment le gameplay. Par exemple, les Rangers auront plus tendance à chercher le combat rapproché au front, tandis que le Tier 1 cherchera à s'infiltrer.


    Medal of Honor : Des scripts sans aucune originalité


    Sans trop de surprise, Medal of Honor reprend la recette qui a fait le succès des Call of Duty : Modern Warfare. On saute, on rampe, on tire, on recharge, on donne des coups de couteaux, on se fait prendre en embuscade, l'opus de Danger Close a vraiment du mal à se démarquer de la concurrence, et ce même si certaines séquences, tel que le passage en quads, arrivent à surprendre. Les armes ne sont pas très nombreuses mais certaines sont tellement efficaces de loin comme de près, que ce n’est finalement pas un réel manque. On notera tout de même que le recul est quasi nul et les munitions virtuellement infinies puisqu’on peut en demander à tout moment à un de nos coéquipiers. Dommage pour l’authenticité.

    Si Medal of Honor arrive donc à marquer quelques points grâce à son gameplay solide, à défaut d'être très original, de grosses lacunes résident encore, à commencer par une I.A. complètement à la bourre qui, dès qu'on la prend de court, se retrouve complètement à la ramasse. De plus, il ne faut pas espérer un quelconque soutient de la part de nos coéquipiers, ces derniers ne touchant que très rarement leur cible et se révélant donc plus énervants qu'utiles. Même tarif en ce qui concerne les ennemis, qui chercheront plus à jouer au football américain qu'à nous tirer dessus.

  • Fin de l'avis sur Sonic & Sega All-Star Racing

    Bien entendu votre pilotage ne sera pas vraiment l'élément le plus déterminant dans votre victoire, il faudra aussi compter sur votre capacité à déranger le plus possible les autres concurrents à l'aide des différents items que vous trouverez sur la piste. A votre dispositions, les classiques  missiles, bombes, missiles guidés, et d'autres, qui ont pour but soit de vous protéger, soit d'exploser vos adversaires... un seul ne rempli ces 2 objectifs en même temps : Le All Star.

    Cet item a des effets très différents selon le personnage que vous contrôlez. Une fois récupéré (comme les autres items) et utilisé, une brève animation vous laisse présager que rester sur votre route serait une mauvaise idée. Alors que Sonic devient Super Sonic tout de jaune vétu (les fan de Dragon Ball Z vont apprécier), d'autres préfèrent sortir leur légendaire Clark de course. Pour bénéficier souvent de cet item, mieux vaut être mal placé, car le jeu le distribue plutôt au pilotes en fin de classement. (je n'en ai pas donc eu beaucoup...)

    Le nerf de la guerre n'a pas changé

    En ce qui concerne les modes de jeux, la encore aucun changement majeur, mais il propose tout de même quelque chose de très complet. Chaque course permet de gagner de l'argent, qu'il faudra utiliser pour débloquer les personnages cachés, de nouvelles courses, et de nouvelles musiques. Bien entendu le mode championnat est présent (et un peu court), le mode time trial également, et il faut aussi ajouter un mode mission. Ce mode est composé de différents défis à réaliser, avec pour chacun d'entre eux un classement qui vient juger votre performance.

    sonic.JPGLe multi quant à lui reprends le mode course mais également un mode combats en arène. Espérons que le titre se vende bien afin de ne pas avoir de soucis pour trouver des joueurs en ligne. A noter qu'il est possible de télécharger des fantômes pour le mode time trial, afin de courir contre les joueurs les plus performants et ainsi tenter de battre leur records.

    Même si le titre plaira à n'importe quel joueur de par la dose de fun immédiate qu'il délivre, il y a dans ce jeu un énorme potentiel nostalgie pour les joueurs un peu plus âgés. C'est un vrai plaisir de se plonger dans cet univers, tellement moins exploité et usé que celui de Nintendo.

    Les studios Sega & Sumo ne se sont cependant pas contentés d'exploiter les licences, et nous livrent un titre qui n'a pas à rougir face à la concurrence. La prise en main facile permettra à n'importe qui de s'amuser, tout en proposant aux habitués d'en tirer une grande précision, et ainsi viser les meilleurs temps, ou se frotter au mode multi-joueurs en ligne. Un titre indispensable en ce début d'année, et à conserver ensuite dans sa ludothèque pour refaire quelques courses de temps en temps entres amis, car c'est dans ce mode qu'il est le plus jouissif. Voir la tête d'un amis qui vient de se prendre un missile juste avant la ligne d'arrivée, et qui termine 4ème voir pire, ça n'a pas de prix. De la à dire que je le préfère à Mario Kart dans sa version Wii, il y a un pas, que je franchis sans aucn soucis !

  • Quel avis sur Sonic & Sega All-Star Racing ?

    Sonic & Sega All-Star Racing.JPGAutant le dire tout de suite tant ce titre reprend l'ensemble de ses codes : Oui, Sonic & Sega All-Star Racing et un Mario Kart like. De nombreux titres revendiquent cette paternité, mais encore faut il que la qualité et le fun soient au rendez vous. C'est un contrat que les studios Sega & Sumo ont rempli avec brio.

    L'histoire de Sonic 

    Le nom du titre est assez clair pour vous donner quelques indices sur les pilotes que l'on trouve sur la grille de départ. Si l'inévitable Sonic est bien entendu présent, tout comme son ami le renard à 2 queues, il faudra également compter sur quelques personnages assez inattendus car disparus de la scène actuelle.

    Comment ne pas souligner la présence d'un Ryo hazuky, ou encore d'un Alex Kid, porté disparu depuis le début des années 90. Le départ (voir super départ) sera même donné par Night qui reprend le rôle d'un Koopa et de son petit nuage chez Nintendo. Sur l'ensemble, il faudra débloquer environs la moitié des concurrents, et je vous laisse le soin de découvrir la liste complète, même si finalement la plupart sont visibles sur les différents screen du jeu. Petit plus pour la version Xbox 360 qui profite de la présence des héros de chez Rare Banjo et Kazooie, et de la possibilité de jouer avec son avatar. Il est certainement possible d'en faire de même sur Wii avec les Mii, mais je ne possède pas le titre sur ce support.

     

    La tête dans les nuages.

    En ce qui concerne les différents tracés, là encore un gros travail a été effectué pour faire retrouver aux joueurs l'ambiance des titres Sega, et l'ensemble est vraiment très réussi. On reconnait très rapidement l'origine du niveau, soit par son graphisme et ses couleurs, soit par sa musique qui m'a vraiment rappelée mes bons moments sur Megadrive ou sur Dreamcast. Comment résister à un air de Samba de Amigo ou encore à une musique de Space Channel 5 ?

    En clair, un level à la Sonic propose par exemple looping, vrilles, le tout dans des couleurs très vives. A l'inverse un level dédié à son meilleur ennemi le Dr Robotnik sera beaucoup plus sombre, rempli d'objets robotiques, le tout dans un style très industriel. Le nombre de circuit est correct, même si comme souvent on trouve un monde de base, décliné en différents circuits.

    Un air de Ridge Racer, en plus fourbe.

    Tant par ses couleur que par sa maniabilité, ce titre est proche de la série de courses de chez Namco. Ici chaque virage est l'occasion de déraper sur des centaines de mètres, l'idéal étant même de commencer à déraper bien avant le virage, et de s'arrêter bien après. Plus le dérapage est long, plus vous accumulerez de turbo, utile pour ne pas perdre de temps sur les longues lignes droites. Vous vous rendrez très vite compte de l'importance de ce turbo, tellement votre véhicule se traine sans, ça en devient même un peu frustrant.

  • Chronique du jeu : Left 4 Dead 2 - fin

    J’avais pourtant bien envie de le boycotter ce nouveau Left 4 Dead. L’annonce de sa sortie en lieu et place de vrai contenu supplémentaire, comme on le connaît sur PC pour Team Fortress 2, m’a laissé un goût amer dans la bouche. Ce coup de poignard dans le dos, renforcé par l’arrivée du contenu passable nommé Crash Course, témoignage d’un certain relâchement, faisait de Left 4 Dead 2 un jeu attendu au tournant, laissant au développeur américain une infime marge d’erreur pour ne pas décevoir ses fans.


    Eradication de l’infection... une balle à la fois



    Ce n’est pas tout de diversifier le bestiaire, il faut donner aux joueurs les moyens de le combattre. On disposera donc d’un plus grand panel d’armes à feu, qui n’apporte cependant pas grand-chose à part pour l’esthétisme. A contrario, des armes de corps à corps font leur apparition. Tout comme les flingues, elles peuvent s’utiliser constamment, sauf la tronçonneuse qui consomme de l’essence. D’ailleurs, leur utilisation sera plus qu’indispensable pour sortir vivant de certains passages. D’autre part, la présence de munitions explosives ou inflammables qui permettent de venir à bout plus facilement d’un Tank par exemple, tout comme la bile de Boomer, en plus des Molotov ou Pipe Bomb, ajoutent de nouvelles possibilités tactiques.


    Le côté moisi de la Force


    Venons-en au multijoueur qui sera, à n’en pas douter, le morceau le plus apprécié des joueurs. On retrouve l’habituel lobby et la création de parties sur serveurs dédiés. Si ces derniers souffrent encore de lags chroniques, il est toutefois possible d’héberger soi-même sa session. Dans tous les cas, les connexions sont excellentes à quelques cas près. Les modes proposés sont plus variés que dans le premier épisode, toujours présents, le mode Versus est un incontournable... tant qu’on n’a pas goûté au mode Collecte. Le principe est ici de ramasser des bidons d’essence pour remplir le réservoir d’une voiture ou un groupe électrogène. Pour ce faire, les survivants ont 1 minute 30 pour aller chercher les jerricanes et les rapporter. Chaque bidon versé rajoute du temps au compteur, la manche se termine lorsque le nombre limite de bidons est atteint, ou que le temps imparti est écoulé et qu’aucun survivant ne porte encore de jerricane. Charge à l’équipe adverse de faire mieux à la manche suivante. Bien évidemment, une équipe incarne les survivants tandis que l’autre, manipule les engeances à bubons



    CONCLUSION

    note: 7 Loin d’être un bête add-on vendu au prix fort, même si on n’en est pas loin, Left 4 Dead 2 relancera sans problème l’intérêt des joueurs étant passés à autre chose, tandis qu’il assouvira l’insatiable appétit des mordus du premier volet. Il est pourtant nécessaire de préciser que son acquisition pour y jouer seul(e) est proscrite, le niveau des bots ne permettant pas de profiter pleinement du solo. Autrement, ses qualités en multijoueur, vous feront passer un agréable moment.

  • Avis sur le jeu IloMilo

    Pépite dont le Xbox Live a le secret, IloMilo  mêle habilement poésie enfantine et casse-tête pour les grands avec des énigmes qui vous retourneront la tête, dans tous les sens du terme.

    Avec ses personnages de tissu, ses décors colorés, ses dialogues et ses musiques enfantines, IloMilo pourrait sembler réserver aux joueurs les plus jeunes ; ça serait bien mal le connaître. Loin des apparences, le jeu exclusif au Xbox Live Arcade et au marketplace Windows Phone se présente comme un renouveau dans l’univers des jeux de réflexion, par son univers déjà, mais aussi par ses mécaniques de jeu.

    Tu me fais tourner la tête avec IloMilo

    Loin de la simplicité des niveaux que peut laisser entrevoir la version d’évaluation du jeu, la cinquantaine de niveaux d’IloMilo nous demande de se faire se rencontrer ces deux personnages attachants dans des décors cubesques en 3D où la gravité n’a pas son mot à dire. Pouvant basculer d’un plan à l’autre en utilisant notamment des flèches rouges disponibles dans certains angles, ou certains cubes spécifiques, les personnages peuvent ainsi marcher sur ce qu’on croyait un mur, ou encore un plafond, le décor pivotant à chaque fois pour nous faciliter la lecture. Rapidement, les niveaux répartis dans quatre univers graphiques différents ajoutent de nouvelles mécaniques et faire se retrouver Ilo et Milo tourne alors bien vite au casse-tête. Si les premiers cubes que l’on portera sur le dos serviront surtout à boucher un simple trou pour atteindre une nouvelle route, les interactions entre les deux personnages seront ensuite indispensables pour permettre à chacun d’avancer à tour de rôle. En effet, les objets ramassés par l’un seront souvent utiles à l’autre et il faudra donc trouver une zone accessible aux deux pour effectuer la transaction. En déployant un cube accordéon verticalement, le personnage situé en hauteur pourra ainsi par exemple le prendre et l’utiliser plus loin comme pont horizontal pour accéder à un nouvel objet ou à une flèche rouge lui permettant de changer de plan et descendre au niveau de son acolyte.

    Déjà complexe sur le papier, cette gymnastique dans l’espace se complexifie également avec différents gêneurs présents dans les niveaux. Un cube espiègle pourra ainsi vous barrer le chemin, un ver vous voler le cube que vous portiez sur le dos, ou encore une cage vivante kidnapper de petits personnages bonus que vous pouvez sauver pour accéder à des niveaux supplémentaires. Un drôle d’animal sera même de la partie dans certains niveaux, mais cette fois pour vous aider puisqu'il pourra vous libérer le chemin en mangeant certains obstacles pour peu que vous le guidiez correctement, ou encore pour vous servir de monture pour atteindre de nouvelles zones.

    IloMilo Ce n’est pas (que) pour les enfants

    Sous ses graphismes colorés et ses musiques travaillées (et avec lesquelles on pourra d’ailleurs jouer dans les menus pour obtenir un succès), IloMilo cache donc un jeu particulièrement accrocheur, mais à la complexité qui en fait un titre loin d’être accessible aux plus jeunes. Heureusement, pour ceux souhaitant jouer en famille, les niveaux peuvent être réalisés en multijoueur coopératif en local (et uniquement en local), chacun contrôlant à tour de rôle son personnage, le joueur passif pouvant toujours agir en contrôlant une sorte de mouche qui pourra trouver de nouveaux objets cachés spécifiques à ce mode deux joueurs. Deux cerveaux ne seront alors pas de trop pour se repérer dans l’espace et trouver les enchaînements à réaliser dans des niveaux de plus en plus grands et surtout de plus en plus tortueux.

    Une fois les quatre chapitres bouclés en une demi-douzaine d’heures déjà, les plus persévérants pourront y retourner pour chercher à ramasser tous les objets et personnages cachés dans les moindres recoins, cette persévérance permettant de débloquer une douzaine de niveaux supplémentaires ainsi que différents bonus agréables, comme un jeu 2D à la sauce 8bits demandant cette fois de gérer les déplacements des deux personnages en même temps, sans les faire tomber dans le vide. Un nouveau challenge qui mettra vos nerfs à rude épreuve.

    CONCLUSION

    Loin des apparences, IloMilo réussit à renouveler le genre des jeux de réflexion et met notre sens de l'orientation dans l’espace à rude épreuve, le tout sous fond de poésie et musiques qui ont le malheur de trotter dans nos têtes une fois la console éteinte. Particulièrement addictif mais terriblement complexe dans certains passages, le jeu bénéficie pour ne rien gâcher d’une excellente durée de vie, surtout pour son prix. Un titre à découvrir pour ceux qui aiment exercer leur sens logique.