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zero infinite - Page 8

  • Avis Pro Evolution Soccer vs FIFA

    PES 2012 tient à tenir tête à son concurrent FIFA 12

     S'il n'a pas encore tous les moyens pour le dépasser, il en prend au moins le chemin.

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    PES 2012 évolue, mais il faut du temps pour que les bonnes idées de Konami s'articulent entre elles, que l'évolution trouve son rythme de croisière en apportant chaque année de nouveaux changements, de nouveaux ajouts. Cette mouture 2012, très inspirée par la précédente porte cet espoir mais souligne combien le chemin est long pour gommer encore bien des défauts. On s'étonne d'ailleurs que Konami en laissent traîner certains, comme cette ambiance sonore toujours loin d'être satisfaisante.

    L'IA aussi s'annonce encore comme un gros chantier de la franchise.

    La frustration est encore de mise dans ce PES 2012, on s'agace devant des comportements de joueurs incohérents ou face à une prise en main peu intuitive. Et toujours pas de marché des transferts entre joueurs ( ces échanges de crédits fut qui font le bonheur des joueurs actuellement) . Jamais jeu n'a eu autant à faire ses preuves et, s'il fallait noter un élève, on soulignerait tout de même sa bonne volonté de faire mieux, des efforts, de l'énergie à revendre mais pas toujours utilisée à bon escient. Bilan mitigé donc, mais positif puisque prometteur encore... L'évolution est en marche, les idées sont là, il faut désormais savoir les concrétiser et rattraper Fifa Ultimate Team

     

    Konami impose sa franchise à la Nintendo 3DS en ce jour de lancement.

    PES 2011 3D subit quelque peu le passage sur la portable.

    PES 2011 3D est une réussite sur le plan technique. La prise en main, les graphismes de la console, l'effet de profondeur donnant un peu plus d'effet aux passes, les mouvements disponibles assez riches, la modélisation des joueurs, font de cette version 3DS une oeuvre remarquable. La dernière de Nintendo affiche ses performances et se révélera aux yeux de beaucoup supérieure à leurs attentes.

    La console donne le ton d'un point de vue technique et le contrat est au moins rempli sur ce point. Malheureusement, ce PES 2011 3D offre un défaut très important et qui n'est pas du à la console, mais bien à son éditeur. Konami livre ici une version bien trop légère de ce PES, le contenu ayant été coupé à la hâche pour que, sans doute, le jeu puisse être prêt dans les temps. Trois modes de jeux, ce n'est pas ce que la franchise a pour habitude de proposer.

    Les habitués ne risqueront peut-être pas l'achat, mais PES 2011 3D est actuellement le seul jeu de foot annoncé...

  • avis jeu Moria 2

     

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    Moria 2 : Old school, vous avez dit old school ?

    C'est un jeu de 1986 (et oui !) qui m'a occupé des années, et pour être tout à fait franc, qui m'occupe encore.
    1986 était marqué par l'explosion du jeu vidéo (Might & Magic, Marble Madness). C'était une année de transition avec 1987 qui marquait le passage entre les petits jeux développés par les "old school geeks" au fond de leur garage à une vraie production.
    Moria 2 reste un jeu de garagiste. Ici pas le droit à la magnifique 2D Iso de Marble Madness, mais à un bon jeu plat en ASCII s'il vous plait !
    Les objets sont caractérisés par des symboles (? pour les parchemins par exemple) et les monstres par des lettres (Araignées, Balrogs, Orcs, Uruk-Haï, etc.)

    Un principe simpliste

    Vous êtes un aventurier débarquant dans la Moria. Une simple massue et une cotte de maille pour équipement, vous devez trouver les escaliers pour descendre dans les profondeurs de l'ancienne cité naine pour récupérer un Silmaril et vous friter avec Sauron.
    Pour ce faire, vous devrez éliminer des monstres de plus en plus forts : on commence par les araignées, rats et serpents, pour aller jusqu'aux dragons et balrogs en passant par les whargs et autres Uruk-Haï. Tous le bestiaire de Tolkien y passe !
    Certains monstres sont très simples, d'autres ont des particuliratés pénibles : les yeux peuvent vous étourdir quelques tours (attention si d'autres monstres rodent dans les parages), les chauves souris fuient, les voleurs vous taxent votre argent (sachant que le score dépend de l'argent c'est pénible), les galgals ont une résistance à toute épreuve, etc.
    Pour vous aider vous pourrez dropper des armes, armures, anneaux, parchemins, potions, baguettes, rations alimentaires, etc.
    Il vous faudra faire attention à votre alimentation et à votre soif !

    La base du jeu de rôle

    A l'heure où l'on s'amusait avec les Livres Dont Vous Etes Le Héros (remember, l'Oeil noir et compagnie :p), Moria 2 était une vraie bénédiction.
    Avec une base simpliste (Expérience, Vie & Force comme seules caractéristiques), le jeu permet tout de même de plonger dans un vrai jeu de rôle avec des mécaniques qui n'ont pas rouillé : taper fort, lancer des sorts avec des baguettes, boire des potions de guérisons, tirer à l'arc.
    Le jeu introduit même des concepts pas ou peu repris depuis qui restent particulièrement amusant :

    • Impossible de connaître les propriétés magiques de ce que vous ramassez, à moins d'utiliser un parchemin d'identification. Les effets bénéfiques et maléfiques sont assez équilibrés du coup il faut essayer de jauger les effets possibles et prendre des risques à bon escient.

    • Attention à la nourriture et à la boisson. Il est bête de mourir de soif alors qu'on est proche de la fin (je ne m'en suis jamais remis)

    • Il n'est pas seulement possible de tirer à l'arc sur les monstres, on peut aussi leur jeter au visage tout ce qu'il nous passe par la main. Rien de plus jouissif que de tuer un Orc avec une potion dont on ne voulait plus !

    Un petit guide

    La prise en main n'étant pas évidente, voici un petit guide des actions possibles :

    • *   liste des objets

    • B   brandir une arme

    • L   lancer un sort avec une baguette

    • l   lancer un sort avec un parchemin

    • e   enlever une armure

    • r   revêtir une armure

    • E   enfiler un anneau

    • m   manger

    • T   lancer un objet

    • <   utilisation des escaliers descendants

    • >   utilisation des escaliers ascendants


    Attention, le jeu ne gère que le QWERTY (on est old school ou on ne l'est pas :p)



    CONCLUSION

    Je souhaitais vous présenter un jeu qui m'occupe depuis 20 ans, puisque je n'ai toujours pas réussi à le finir. J'ai été accro à de nombreux jeux, mais passer 20 ans, cela vous donne un aperçu du caractère addictif de ce petit jeu de 64 Ko. Etant donné la difficulté de ce jeu, si vous accrochez, vous aurez de nombreuses heures de jeu devant vous ;)

     

  • avis sur le jeu Medal of Honor

     

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    Bien décidé à arrêter la machine à fric Call of Duty, Electronic Arts fait renaître Medal of Honor de ses cendres. Exit armes obsolètes, allemands fous furieux et autres débarquements en tout genre, ce nouveau Medal of Honor nous transporte en plein conflit moderne, contre la lutte au terrorisme. Bienvenue en Afghanistan...

    Medal of Honor : "Je prends des risques, mais sans trop en prendre"

    De nos jours, il y a certains sujets qui fâchent et qu'on évite d'aborder... Et l'Afghanistan en fait parti. Non content de faire comme le bas peuple des développeurs et de choisir comme background un conflit imaginaire ou révolu depuis belle lurette, les petits gars de chez Danger Close ont trouvé sensé d'opter pour une guerre en cours de déroulement. Choix vraiment audacieux qui nous transporte donc au coeur du conflit opposant les Américains, membres de l'OTAN, aux Talibans, le tout se déroulant, je le rappelle, en Afghanistan. Mais histoire de rester tout de même politiquement correct, Medal of Honor ne se permet aucun écart  ou critique : ce sera la guerre contre le terrorisme, un point c'est tout.

    L'Afghanistan, une décision lourde de sens donc, qui n'aura pas manquée de faire parler d'elle outre-Atlantique, créant ainsi d'une certaine manière le buzz autour du soft. Malheureusement, si l'idée est vraiment bonne, le scénario de Medal of Honor n'en est pas plus intéressant. pour autant Pour faire court, les missions s'enchaînent d'une traite, entrecoupées de temps à autre par une cinématique tentant d'instaurer un semblant  d'ambiance. Cependant, les différents protagonistes, quoique dépourvus d'une quelconque originalité, sont vraiment attachants, et on se plait à se battre à leurs côtés. Comme le veut la coutume du First Person Shoter, Medal of Honor nous place dans la peau de maintes soldats (même si le principal de l'aventure se fait avec un dénommé "Rabbit"), appartenant chacun à plusieurs factions de l'armée américaine, tels que le Tier 1, corps d'élite de l'armée U.S., ou les Rangers. Ces derniers influencent d'ailleurs notamment le gameplay. Par exemple, les Rangers auront plus tendance à chercher le combat rapproché au front, tandis que le Tier 1 cherchera à s'infiltrer.

    Des scripts sans aucune originalité

    medal2.JPGSans trop de surprise, Medal of Honor reprend la recette qui a fait le succès des Call of Duty : Modern Warfare. On saute, on rampe, on tire, on recharge, on donne des coups de couteaux, on se fait prendre en embuscade, l'opus de Danger Close a vraiment du mal à se démarquer de la concurrence, et ce même si certaines séquences, tel que le passage en quads, arrivent à surprendre. Les armes ne sont pas très nombreuses mais certaines sont tellement efficaces de loin comme de près, que ce n’est finalement pas un réel manque. On notera tout de même que le recul est quasi nul et les munitions virtuellement infinies puisqu’on peut en demander à tout moment à un de nos coéquipiers. Dommage pour l’authenticité.

    Si Medal of Honor arrive donc à marquer quelques points grâce à son gameplay solide, à défaut d'être très original, de grosses lacunes résident encore, à commencer par une I.A. complètement à la bourre qui, dès qu'on la prend de court, se retrouve complètement à la ramasse. De plus, il ne faut pas espérer un quelconque soutient de la part de nos coéquipiers, ces derniers ne touchant que très rarement leur cible et se révélant donc plus énervants qu'utiles. Même tarif en ce qui concerne les ennemis, qui chercheront plus à jouer au football américain qu'à nous tirer dessus.

     

     

  • Avis Assassin’s Creed II -suite

     

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    Vous l’aurez compris, l’intrigue de cet épisode d'Assassin’s Creed II est aussi intelligemment branlée que le pitch général de la série est What the fuck. Mais cet improbable cross-over entre Max Gallo et Code Quantum, d’abord agaçant, se révèle vite salutaire en ce qu’il allège l’aspect relativement pointu du contexte historique. L’encyclopédie in-game, aussi documentée que goguenarde, joue d’ailleurs du même contraste entre scrupuleuse reconstitution et anachronismes assumés (conduisant le joueur curieux à se munir d’un Ancien Testament pour comprendre certaines vannes ; si ça, c’est pas révolutionnaire…). Au final en tout cas, M. Cheminade a de quoi se consoler de ses revers électoraux, la dimension éducative du jeu s’avérant d’autant plus efficace qu’il ne se prend pas au sérieux…

    Assassin’s Creed II : Une histoire… de famille

    Malheureusement, Assassin’s Creed II, fidèle à son concept généalogique jusque dans ses lacunes, n’échappe pas à son ascendance, et l’ADN du jeu est aussi lisible que celui de son héros. Rejeton de Prince of Persia, il est beau comme son papa, mais tout aussi maladroit : plus assisté que la création d’un document Word, il n’offre guère de challenge que quand il bugge. Les sauts sont automatiques, les combats tellement bourrins qu’ils feraient passer le pire des Dynasty Warriors pour un spin-off de Virtua Fighter, les séquences d’infiltration souvent abomiffreuses, et les cavalcades aussi convaincantes sur le plan de la maniabilité qu’une virée en Mako dans le premier Mass Effect.

    Mais comme dans ce dernier, les imprécisions des commandes et autres errances de gameplay sont balayées par un charisme ravageur. Les agacements sporadiques du gamer pèsent en effet bien peu face à l’émerveillement d’un regard levé sur les colonnes de la place St-Marc, à la griserie d’une course-poursuite sur les cimes de Florence, ou au vertige sublime d’un « saut de la foi ». Jeu des altitudes par excellence, Assassin’s Creed II plane au-dessus de ses propres défauts avec grâce et désinvolture. À l’image de son héros et de la Renaissance qu’il met en scène, il se hisse à l’assaut des sommets sous l’impulsion de ses ancêtres…

     voir le gameplay :

  • Fifa Ultimate Team 18 … j’ai replongé

    Encore une brève d'été qui ne va intéresser personne, mais j’éprouve le besoin de parler pour exorciser ce mal qui m’habite…J'ai rejoué à FIFA Ultimate Team

    Le gameplay plaisir de FIFA 18

    Mais bon, maintenant que j’ai dit à peu près tout le mal que je pensais de ce jeu et de la façon de faire de EA en général, il est temps de passer aux points très positifs, car ils sont beaucoup plus nombreux que ce que je viens de parler. Tout d’abord, parlons du jeu de football lui-même : je dois dire que c’est incroyable de voir à quel point on en est rendu dans la simulation du sport avec FIFA 18 ! Ici, à part quelques petits écarts parfois dans les décisions de joueurs ou de gardiens, on pourrait réellement croire qu’on est en train de regarder la retransmission d’une partie à la télévision.

    Les animations sont tellement variées et réalistes qu’il est vraiment exceptionnel qu’on puisse penser que dans la même situation sur une pelouse l’action aurait été différente. De plus, et c’est un détail très important, on sent qu’il y a eu beaucoup de travail effectué sur la crédibilité de ce qu’un joueur peut ou ne peut pas faire : n’essayez pas de faire des prouesses techniques avec un défenseur physique ou de gagner un duel d’homme avec un ailier ultra léger et rapide sur FIFA 18 . Ici, vous devez savoir les points forts et faibles de vos joueurs pour vous sortir d’un match avec la victoire.  Au passage je récupère quelques crédits fut 18 chez star2fut et c'est parti !

     FIFA Pro virtuel 

    Mais selon moi, le point fort du jeu est votre « Pro virtuel ». Ce joueur que vous créez au début du jeu avec des options dignes des jeux de rôles et qui vous suit dans toutes vos aventures. En effet, il n’est pas seulement dans un mode dédié, il peut se retrouver dans tous les modes du jeu et vous pouvez même l’intégrer sur le net dans une équipe composée des autres pros virtuels comme vous. Par contre, il ne sera pas dans l’alignement si vous jouez simplement une partie rapide sur Internet, là vous n’aurez que les joueurs originaux des équipes choisies.

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    Donc peu importe le mode de jeu dans FIFA 18, plus vous jouez avec pro virtuel, plus vous débloquez des trophées et plus ses caractéristiques progressent : vous marquez souvent de la tête, vous faites des bons tacles, vous courrez de longues distances pendant une partie ou vous célébrez vos buts d’une manière originale, il y a un trophée derrière cela qui améliorera votre personnage.

    Comme l’entraînement est important pour un joueur virtuel aussi, bon nombre de ces trophées sont obtenus lorsque vous êtes justement dans un des modes autres que le jeu en lui-même. Vous devrez donc passer du temps à travailler votre technique seul ou avec un gardien pour y arriver, derrière, avec mes crédits FUT 18, . Ce qui est très sympathique et plaira aux nostalgiques des albums d’autocollants Panini, c’est que la présentation de ces trophées se présente justement sous la forme d’un de ces albums. Comme dans la vraie vie on en vient vite à se concentrer sur l’autocollant manquant et cela peut vite devenir une obsession !

    Voilà, je sens que ça va mieux maintenant…j'ai mangé tous mes crédits fut 18


    « Bonjour, je m’appelle Laroisse et je suis accro au mode carrière de Fifa » : https://www.redbull.com/fr-fr/fifa-17-carriere-mode-top-meilleurs-jeunes-joueurs

  • Avis Assassin’s Creed II : In Videoludi Credimus !

    Il paraît que Benjamin Franklin chie dans son froc. Des rumeurs de plus en plus insistantes lui annoncent en effet l’arrivée du libérateur de carotides le plus en vogue du jeu vidéo. Ben et ses potes ont intérêt à passer la seconde s’ils veulent avoir le temps d’achever la Constitution des Etats-Unis sans trop torcher la rédaction du deuxième amendement (ça pourrait poser problème à l’avenir…). Pour fêter le retour du crédo de l’assassin, Tartagueul plonge capuche la première dans un de ses meilleurs souvenirs vidéoludiques de ces derniers mois : Assassin’s Creed II. Benvenuti in Gamocrazia, amici !

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    Assassin’s Creed II : Une histoire… de jeunesse

    1480. Dans la douceur de la nuit florentine, une silhouette agile escalade le mur d’une villa. Ce héros de roman qui s’introduit ainsi dans les appartements de sa dernière conquête est loin de se douter que ses aptitudes en grimpette trouveront bientôt des occasions moins triviales de s’illustrer… Mais comment ce séducteur devinerait-il, tandis qu’il décoiffe à la lumière de la lune la fille cadette d’un voisin bourgeois, que cette même nuit voit de sombres personnages ourdir le meurtre de son père ? Peut-il imaginer que sa quête de vengeance le conduira à traverser l’Italie, en assassiner les trois-quarts de la classe politique, lutiner duchesses et voleuses dans les coins, et transformer l’avenir au passage ? Comment sa bouche qui embrasse connaîtrait-elle les condamnations que sous peu elle prononcera ? Son cœur qui ne sait que s’attendrir, les épreuves qui bientôt l’affermiront ? Ses mains qui aujourd’hui caressent, les meurtres qu’elles commettront demain ?

    Le voyage initiatique pour lequel embarque ainsi cet adolescent léger le transformera en un héros aussi courtois que cruel, aussi distingué que résolu, au ténébreux regard aussi charmeur que déterminé. Tel est le destin d’Ezio Auditore, tombeur de ces dames, cavalier méritant, bretteur insatiable, champion de GRS par vocation et bourlingueur par nécessité. En sa compagnie, vous traverserez les années Borgia et la campagne transalpine dans un monde semi-ouvert regorgeant de cités éblouissantes, de personnages hauts en couleurs, et bien sûr d’occasions de faire le mariole au sommet des Campaniles.

    Car au cœur de cette Italie du XVe siècle plus vraie que nature, et tout en dézinguant méthodiquement la racaille au pouvoir, vous escaladerez le Dôme de Florence, enchaînerez les culbutes sur le Ponte Vecchio, et sauterez de toit en toit telle une silhouette fugitive traversant une toile de Rafaello avec une classe de Yamakasi…  « Bref, Tomb Raider chez les Tortues Ninja, quoi… » soupirez-vous ? Un peu, je vous l’accorde. Mais pas seulement.

    Une histoire… dans l’Histoire

    Car la grande réussite du jeu Assassin’s Creed II tient à son univers hyper-référencé : entre deux assassinats, on file un coup de main à Laurent de Médicis, on découvre un passage secret dans les murs de Santa Maria del Fiore, on tire les nattes de Catherine Sforza et on inaugure la machine volante de Leonard de Vinci… Avant de mettre le cap sur Venise pour traquer Savonarole aux côtés de Machiavel. Ainsi, à la manière d’un Forrest Gump du Quattrocento, la petite histoire et la grande se croisent, s’effleurent ou se rencontrent tout au long du jeu dans un cadre d’une invraisemblance gentiment souriante. voir le trailer https://www.youtube.com/watch?v=eYgV0o3_T9Q

    Il faut dire que le soft n’a pas oublié de pratiquer le second degré : en effet, le joueur n’incarne pas directement Ezio, ce cabot au grand cœur et au jarret sur-développé, mais bien Desmond, son lointain descendant à notre époque. Alors accrochez-vous : ce dernier s’incarne en lui grâce à une sorte de machine de rétro-ingénierie génétique lui permettant d’usurper l’ADN de son aïeul. Déjà, ça commence fort… Le but étant de déjouer un complot millénaire opposant la secte des Assassins à celle des Templiers, dont on nous laisse entendre entre deux courses de haies sur les toits jouxtant la Basilique St-Marc qu’ils seraient à l’origine de l’assassinat de JFK… Sans déconner ? Et même pas de la grève de l’équipe de France au Mondial 2010 ?

    à suivre...

     

  • Mes 3 plus beaux souvenirs de jeux vidéo

    1er : Double Dragon II : The Revenge (NES)
    Rien que pour son titre, il méritait d’être dans le classement. La force de ce jeu sorti sur NES il y a près de 20 ans, c’est son univers post-apocalyptique à la New-York 1997 admirablement bien rendu pour du 8 bits, un mélange de plateforme et de baston, un niveau de difficulté bien dosé… Dans DD2, deux frères dans des combis rouges et bleues hyper près du corps s’en vont venger la mort de la copine de l’un des deux (jamais réussi à me rappeler si c’était la meuf de force bleue ou de force rouge). Si les scènes de plateforme sont sympa, ce sont les passages de baston qui m’ont laissé le meilleur souvenir : pouvoir piquer les couteaux des ennemis, leurs chaînes de vélo ou leurs battes de baseball pour leur foutre dans la gueule… les coups spéciaux comme le coup de genou supersonique ou la toupie tourbillonnante. On est un peu beaucoup dans l'univers de http://ken-le-survivant.net et c'est bon ...

    Mais ce qui a véritablement ouvert les portes de mon panthéon vidéoludique à DD2, c’est la possibilité de jouer l’aventure à deux, chaque joueur incarnant un frère. Ce fut ma première expérience du jeu vidéo en coopération et j’ai trouvé ça sensationnel.

     

    2ème : Bioshock (PS3)

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    Bob a déjà très bien décrit ce qui fait la singularité de ce titre dans son Top 10. Pour rajouter un peu de mon expérience personnel, Bioshock est le jeu par lequel j’ai découvert la next-gen. C’est également le titre qui m’a donné le goût du survival-horror : équipé d’un écran HD et d’un système home cinéma, je fermais les volets en pleine journée pour me mettre dans l’ambiance… Les gémissement plaintifs (« laissez-moi tranquille… ») des jeunes femmes mutilées résonnaient aux quatre coins de la pièce : immersion garantie. Par contre je sais pas pourquoi mais ma copine déteste ce jeu… Allez comprendre.

     

    3ème : GoldenEye 007 (Nintendo 64)
    Selon moi, c’est le jeu qui a révolutionné les doom-like de l’époque, qui a inventé le FPS intelligent et qui a ouvert la voie au jeu d’infiltration.

    Avec GoldenEye 007, fini le bourrinage à gogo. Dans chaque niveau, vous avez un certain nombre d’objectifs à accomplir. Libre à vous de foncer dans le tas et de tout dézinguer (en même temps, vous avez le permis de tuer, ce serait con de s’en priver) ou bien de la jouer furtif en se glissant derrière les gardes, quitte à les assommer discretos si jamais leurs têtes vous revient pas. Le scénario du jeu reprend les grandes lignes du film éponyme et c’est un vrai bonheur de boucler le mode solo : une réalisation graphique bluffante à l’époque, une jouabilité aux petits oignons et l’ergonomie du pad N64 (une super manette) y sont pour beaucoup.

    Mais tout comme Mario Kart 64, GoldenEye c’est aussi un mode multi-joueurs dont on ne se lasse jamais. Courir pour récupérer le Golden Gun avant tout le monde, poser une mine juste à côté, défoncer son meilleur pote au Bazooka (en plus j’avais le kit vibreur… aucune allusion). Et toujours sur cette satanée télé 36 cm splittée en quatre. Fallait-il qu’on aime les jeux vidéo…